27 septiembre, 2011

Retour à Cythère...

Le sexe nous intéresse toujours. Cela a commencé sur les parois des caves, historiées par Homo sapiens. Sexe, nourriture et territoire: voilà nos premières représentations visuelles. Et cela n'arrête jamais. Du bavardage sur les people aux questions de société, de la mode à la loi, d'Internet au cinéma et, plus que jamais, dans notre vie, nous en sommes inlassablement curieux. Quoi de plus naturel et physique, quand tout va bien; quoi de plus troublant, lorsqu'au plaisir se mélange la souffrance, et si le désir se fait angoisse. Quoi de plus évident  ou de plus dépaysant, lorsque les choix d'objets ou les identités de genre se mettent à vaciller.

L'amour nous intéresse toujours. L'amour pour nos proches et nos amis, mais aussi et surtout l'amour érotique. Le plaisir que nous fait une présence, la présence de cette personne-ci, dont l'enchantement n'est pas remplaçable; la déréliction que son absence, ou son abandon, nous cause - une douleur qui passera avec le temps, sans doute, mais une douleur qui nos empêche de manger, dormir ou travailler. L'amour qui réunit sensualité et tendresse devance toujours nos prédictions sur nous-mêmes.

Giulia Sissa, Sexe et sensualité: La culture érotique des anciens

26 septiembre, 2011

Gracia

[sobre la gracia] Puede definirse de este modo: es aquello que agrada y que se gana el corazón sin haber pasado por la mente. La belleza y la gracia son dos cosas diferentes: la belleza agrada sólo gracias a una serie de reglas, mientras que la gracia agrada sin reglas.

Félibien, Idée du peintre parfait, 1707, par.XXI

Para los románticos, la realidad -en comparación con la existencia genuina- era insignificante e inmaterial. El origen del arte es la renunciación de la realidad, insistía uno de los precursores del romanticismo, Wilhelm Heinrich Wackenroder. O es la degradación o la negación de la realidad genuina, y la negación de su valor. “El romanticismo es el descontento con la realidad social”, según afirmaba Juliusz Kleiner; es el conflicto del hombre con el mundo. Lo que es más, el romanticismo significa alejarse de la realidad, especialmente de la realidad actual: volar hacia un mundo utópico y fantástico: volar hacia el reino de la ficción y de la ilusión.
Según las palabras de Adam Mickiewicz:
Déjame volar por encima de la tierra muerta hacia el reino celestial de la ilusión.
Según el romántico… lo más bello es lo que ya no existe; en una palabra, lo que ha de acontecer.
W. Tatarkiewicz, Historia de las seis ideas. 228

Sublimidad

Carrière, Herbart, Herder, Hermann, Kirchmann, Siebeck, Thiersch, Unger y Zeisig piensan que la sublimidad es un tipo especial de modificación de belleza... Por otra parte, según Burke, Kant y Solger, la sublimidad y la belleza se excluyen mutuamente, de tal modo que lo sublime no puede nunca er bello, ni lo bello, sublime.

Gustav Theodor Fechner
Vorschule der Ästhetik, 1876, II. 163

El malestar en la cutura - Represión

La represión no equivale a la no realización de un deseo percibido, sino a su falta de percepción.
No habrá que entender, como suele hacerse en el lenguaje cotidiano, la no satisfacción de un deseo percibido (que ya es consciente si uno se da cuenta de él, aunque luego no lo satisfaga por otras consideraciones -morales, por ejemplo-), sino el no percibir algo que se desea, que es muy distinto. A Freud se le atribuye a menudo la peregrina idea de que todo deseo no satisfecho provoca neurosis, cuando para él, como insistió desde muy pronto, "la educación requiere displacer".

Introducción a El malestar en la cultura

20 septiembre, 2011

El Banquete, 181 a-e

"No hay cosa bella en sí misma, pero en el modo de realizarla, según se ejecute, resulta de una forma u otra, pues, si se efectúa bien y rectamente, resulta bella y, en caso contrario, torpe. De la misma manera no todo amar ni todo Amor es bello ni digno de ser encomiado, sino sólo aquel que nos impulse a amar bellamente."
El Banquete, 181 A-E, Platón

El Banquete, 178 b-d

"Pues, en efecto, la norma que debe guiar durante toda la vida a los hombres que tengan la intención de vivir honestamente, ni los parientes, ni los honores, ni la riqueza, ni ninguna otra cosa son capaces de inculcarla en el ánimo tan bien como el amor."

El Banquete, 178 B-D, Platón

Narcisse

En ces temps-là vivait dans une nature heureuse un jeune homme d'une rare beauté. Né d'une nymphe et d'un fleuve, de Liriopée et du Céphyse, Narcisse ne connaissait pourtant pas l'amour. Nombreux furent les jeunes filles et les jeunes gens qui le désirèrent mais lui, drapé dans une innocente splendeur, les dédaigna. Probablement ne les vit-il même pas ! Un jour qu'il chassait le Cerf, la nymphe Echo l'aperçut. Echo, il faut le reconnaître, était une bavarde impénitente. Pour la punir de cette éloquence déplacée dont elle fut victime, Junon, la compagne de Jupiter, la priva de la parole : "avec cette langue, dit-elle, qui fut pour moi trompeuse, il ne te sera donné d'exercer qu'un faible pouvoir, et tu ne feras plus de la parole qu'un très bref usage". Depuis lors Echo, la nymphe à la voix sonore, ne peut que redoubler les sons et répéter les paroles entendues. Pas facile, dans ces conditions, de déclarer sa passion à ce jeune homme en chasse d'une autre proie ! Mais c'était son jour de chance. Narcisse, s'étant égaré, s'écria "n'y a-t-il pas quelqu'un ici ?". "Si quelqu'un", s'empressa de répondre Echo. De fil en aiguille, de quiproquo en quiproquo, la jeune nymphe finit par s'approcher de Narcisse et s'apprêtait à l'enlacer. Là l'adolescent s'enfuie et, tout en fuyant, "Bas les mains, pas d'étreinte ! Je mourrai, dit-il, avant que tu n'uses de moi à ton gré !" Echo ne répéta seulement que "use de moi à ton gré !". Depuis ce jour la jolie nymphe n'est plus que l'ombre d'elle-même ; seule sa voix résonne encore, parfois, dans les profondes forêts et les gorges des montagnes.

Les dieux promirent de punir Narcisse. Un jour, fatigué de la chasse, il s'approcha d'une source limpide que nulle bête sauvage n'avait jamais touchée. Tandis qu'il apaisait sa soif, une autre soif grandit en lui. Séduit par l'image de la beauté qu'il aperçoit, il s'éprend d'un reflet sans consistance. Le visage fixe, absorbé par ce spectacle, "il semble une statue faite de marbre de Paros". Scotché devant son miroir aquatique, fasciné par son incomparable image, Narcisse dédaigne tout autre chose que l'inaccessible reflet de sa beauté. Ni la faim, ni la chasse, ni Echo ne parviennent à détourner son attention. Beaucoup plus tard il posa sa tête fatiguée sur l'herbe verte et, la nuit venue, ferma ses yeux, empli d'admiration pour la beauté de leur maître. Et, nous raconte la légende, quand il fut reçu dans l'infernal séjour, Narcisse se contemplait encore dans l'eau du Styx ! Lorsque fut dressé son bûcher funéraire les nymphes s'aperçurent que son corps avait disparu. A sa place, une fleur jaune safran dont le cœur est entouré de feuilles blanches, le narcisse.


Narcisse, par Le Caravage



18 septiembre, 2011

04 septiembre, 2011

Before asking me for work...


I receive an average of 2 proposals a week from people who have "no budget" for
photographs. Book publishers, magazines, newspapers, charities, corporates and
start-ups nowadays all believe that photos are cost free, or that they are doing me a
favour by offering to use my work and giving me a byline.

I no longer reply to such inquiries except by linking to this text.

Let's be clear about a few things:

"No budget" is a euphemism for "we think photographers are mugs". This offensive
interpretation can easily be verifed by trying the phrase at your local restaurant, eg "I
have no budget for dinner but I'd like to eat". Adding a promise to tell all your friends
where you ate will not deflect your head from the kerb as the manager throws you out.

Now imagine being a restaurant where most people who come through the door try this
on. The answer is NO, and I am being excessively polite.

If you didn't really mean it and your "no budget" claim was just an opening bid, the
answer is still NO. I want nothing to do with greedy opportunists who try to commence
a negotiation with a lie. You have already demonstrated you cannot be trusted. You
probably won't be honest about usage, and will try not to pay.

And if you were one of those promising lots of better, paid work later, if only I can help
you out now, offer a contract else I'll know you're talking bullshit and the answer is of
course NO.

You see I don't want your stinking "exposure", I want mutually beneficial, productive
relationships with clients. I try to behave with integrity, honesty and fairness, and
I expect clients will do likewise. Exposure is the end of that process, not a means.
Similarly with bylines. I don't require applause earned by being a sucker. If free matters
more than good, ask someone else.

Like most people I work because I need to pay bills and support myself, my work and
my family. The fact that I love what I do is why I have spent 40 years persevering
whilst going without stuff most people take for granted. Vocation is not an invitation to
disrespect.

Unsurprisingly I will not support parasitic business models that rely on exploiting
photography, or me, to extinction. With very rare exceptions (small charities run by
unpaid volunteers that I choose to support) I have no budget for subsidising other
peoples' work and profitability. Supporting my own is next to impossible thanks to the
current vogue for passing off exploitation as opportunity.

When I can afford it, I will drop a few quid into a charity box or give to a homeless
person on the street. I regularly work for charities at a discounted rate. I look after baby
birds that have fallen out of nests. I am a generous, kind and loving human being. But I
make an exception for salaried beggars who ask me to stuff a bundle of tenners in their
pocket. They just piss me off. Especially when they insult me by telling me my life's
work is jolly nice but worthless.

I have had the most amazing conversations with numerous chancers who think decent
photos are just some sort of serendipity that they should be entitled to freely earn off
because electrons don't cost much. One woman, a CEO of a £3.3m/yr organisation,
explained that they like to use photos on their website because readers tell them that
images communicate on a more accessible level than the text she commissions from her
paid writers. So the value of photos was not in question. But she could not understand
that perhaps she ought to use some of her £160,000 year website budget (I looked up

their accounts on the web) to pay for photos. She could not understand that the photo
she wanted to use only existed because I had invested time and money and learning
in creating it. "Most photographers are happy to let us use their work for free". Oh no
they aren't. They just didn't go and look at her accounts and see that this woman was on
£66k a year salary and ask why she didn't work for the same rate she was shamelessly
demanding.

Supply without payment is, of course, only viable for hobbyist photographers who don't
need an income from their photography. They have salaried jobs, pensions or private
incomes, or perhaps suicidal romantic tendencies. I do not. They have a selfish attitude
to destroying the sustainability of photography as a profession which they call "beating
the pro's at their own game". Moreover a byline might appeal to their idiot vanity. I
suggest you ask one of them. Alternatively find a new graduate or student to exploit
- they are desperate and naive, and you have the opportunity to add to their crippling
student debt by saving yourself a few quid.

If all this means you can't source the images you want, that is just tough. I can't source
free cameras, computers, software, food, housing, fuel, either. If it's all so damn easy
and cheap, go and make your own photos.

If all this offends you, best stay away from mirrors too.

Quizás le interese...

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